
Où partir selon les 20 plus grande ville de France
Marseille : Cap sur la Méditerranée sauvage
Marseille, ma belle électrique, celle qui sent le sel, le thym et la rouille. Quand ton regard accroche le bleu brut du Vieux-Port, tu sais que l’été peut commencer même en plein hiver. Depuis ici, cap vers les Calanques – Morgiou, Sormiou, En-Vau. Marche, nage, grimpe. Les corps se trempent, s’égratignent, se dorent tout ensemble.
Mais il y a plus… En ferry, on file vers les îles du Frioul pour un bivouac salé au goût de pastis ou un coucher de soleil depuis une crique abandonnée. Si tu veux t’évader vite et bien depuis Marseille, choisis la Camargue. Ses chevaux blancs, ses flamants roses. Un ballet brut à deux heures de route.
Lyon : Entre montagnes et lacs d’émeraude
Ville de lumières, ville de gueules chaudes. Lyon ne dort jamais vraiment. Depuis ses pentes crève-ciel, tu peux filer plein est vers le Bugey, ou plus sauvage encore : le massif des Bauges. Un road trip d’une journée, et paf ! Le lac d’Annecy t’ouvre ses bras turquoise. Paddle, rando, parapente — la totale.
Tu aimes un peu plus brute de décoffrage ? Essaie la Chartreuse, temple vert propice à la méditation et aux bières de moines aussi fortes qu’un uppercut. Juste toi, la brume du matin, et des tronçons de GR qui envoient direct dans une autre époque.
Paris : S’échapper loin du bitume
Paris, c’est l’attente, la frénésie, et puis l’envie tenace de fuir dès qu’on peut. Le bon plan ? Chopper un train direction la baie de Somme. Là-bas, t’as la mer mais pas les clichés. Des phoques qui roupillent sur les bancs de sable, des vélos qui grincent dans le vent nordique, et des huîtres, nom d’un petit vin blanc !
Et si tu veux de l’amour qui sent bon le sud, roule jusqu’au Perche. Forêts ensorcelées, brocantes infinies, et artisans qui parlent à leurs fromages comme à des enfants. Une France oubliée, mais pas dépassée.
Toulouse : Du soleil dans la peau et les Pyrénées en ligne de mire
Capitole du sud. On mange ici comme on vit : avec excès et tendresse. Depuis Toulouse, fringue-toi d’un sac à dos et pars vers les Pyrénées. Gavarnie, Ordesa, Luchon. L’altitude réveille, l’effort purifie. En hiver ? Les stations comme Saint-Lary ou Peyragudes te feront gémir de plaisir sous la poudre.
Et si ton corps te supplie de douceur, pense aux villages occitans. Cordes-sur-Ciel au lever du jour, c’est un miracle suspendu. Près de là, l’Aveyron t’accueille avec ses rivières secrètes où les truites sautent à ton passage.
Nice : Entre azur et vertige
Nice, c’est la porte du fantasme. Mais écarte un peu les rideaux en soie, et fonce vers l’arrière-pays. Le parc du Mercantour t’arrache au confort, t’envoie entre marmottes, torrents acides et falaises oubliées. Cascade de la Lance ? Testé et approuvé, en hurlant de joie glacée.
Ou alors, va flâner dans les Gorges du Verdon. Canoë, escalade, bivouac en étoile. L’eau verte te renvoie ton reflet plus sauvage que nature. Et si tu cherches à boucler ton trip en beauté, fais halte à Moustiers-Sainte-Marie : céramique, mysticisme et coucher de soleil sur la pierre chaude.
Nantes : Quand l’océan t’attire au large
À Nantes, on vit à l’ombre du vent. Ce souffle de sel qui vient fouetter nos envies de vagues. De là, les escapades abondent : Pornic et ses criques cachées, Noirmoutier qu’on rejoint les pneus mordant la mer à marée basse, ou encore les dunes scintillantes de l’île d’Yeu.
Explorer à vélo ? L’itinéraire « La Vélodyssée » te donne une claque de nature le long de l’Atlantique. Et plus à l’intérieur des terres, il y a la Sèvre Nantaise qui coule tranquille, entre moulins oubliés et kayak discret. Zen attitude.
Strasbourg : Forêts profondes et potion magique
Pas besoin d’un balai volant pour plonger dans les Vosges depuis Strasbourg. Magie garantie dès les premiers virages. Rando jusqu’au Hohneck, nuit dans une auberge qui sent le Munster — et puis ces lacs ! Le Schlucht, le Gérardmer, le miroir d’eau pure où l’on plonge l’âme.
Pour une échappée plus paisible, vise la Route des Vins d’Alsace. À vélo si t’as les jambes ou en mode dégustation contemplative. Un village, un verre, un clocher. Autant dire qu’à la fin du parcours, tu parles moitié français, moitié riesling.
Montpellier : Feu, sel et garrigue
Montpellier, belle flamboyante. Et tout autour, le monde s’ouvre. Les Cévennes n’attendent que toi : rivières à sauter, chemins à transpirer, grottes à explorer. Les villages perchés t’accueillent pour une bière fraîche et un fromage de chèvre au goût d’absolu.
Tu préfères les embruns ? Alors rejoins la plage de l’Espiguette, la plus sauvage de Méditerranée. Des kilomètres de sable fin, presque pour toi seul à l’aube. Et entre deux heures de farniente, va tester le kitesurf à Port-Camargue. La liberté, la vraie.
Bordeaux : Vigne, vent et falaises
Bon, Bordeaux c’est bien. Mais s’échapper, c’est mieux. Direction le bassin d’Arcachon : Dune du Pilat, pinède infinie, huîtres à même la coque en bois. Une parenthèse entre ciel et sable.
Et si tu veux de l’insolite, pousse jusqu’à Soulac-sur-Mer. Non, ce n’est pas ringard, c’est vintage et peau salée. Un peu plus loin, les Pyrénées basques te tendent la main : randonnée au col d’Iraty, surf à Guéthary, cidre en terrasse. À chaque instant, on goûte la terre comme un grand cru.
Lille : Surprendre le Nord, profondément
Lille, la fringante. Qui aurait cru que de là, on puisse s’égarer sauvagement ? Cap sur la Côte d’Opale : cap Blanc-Nez, cap Gris-Nez… Les falaises se jettent à la mer et toi, tu planes au-dessus, porté par le vent et ton envie de grand air.
Ceux qui cherchent le silence tenteront le parc naturel Scarpe-Escaut ou les forêts de Saint-Amand. Lieu idéal pour marcher longtemps, croiser une hutte abandonnée, et se dire : ici, je suis bien.
Reims : Bulles et forêts mystiques
Reims, capitale du champagne, certes. Mais au-delà des cathédrales et des effluves de fête, c’est l’appel de la nature qui domine. La montagne de Reims te fait l’œil, entre vignes à perte de vue et faune élégante.
Et pour vivre le monde comme un enfant, direction la forêt d’Argonne. Mystérieuse, trempée de légendes, elle absorbe tout. On y randonne sans rien entendre d’autre que le froissement des feuilles sous les pas mouillés.
Rennes : Bretagne, tu me gagnes
Rennes, c’est l’antichambre d’un monde rude et beau. Allez, grimpe dans une voiture et file vers la Côte d’Émeraude. Saint-Malo, Cancale (et ses huîtres célestes), puis Dinard, cote à cote avec la mer en furie.
Si ton âme est plus… mystique, va voir Brocéliande. Oui, elle existe. Et oui, Merlin t’attend peut-être entre deux branches. Tu y trouveras des sources magiques, des sentiers sans nom, et des mémoires ensevelies sous la mousse.
Grenoble : Là-haut, tout est plus vrai
À Grenoble, les montagnes sont enceintes de ta prochaine folie. Vercors, Belledonne, Chartreuse… Autant de noms qui claquent à l’oreille comme une invitation au dépassement. Tu peux partir ce matin pour un sommet et rentrer cramé de rouge ce soir. En hiver ? Ski, raquettes, fondue. Un trip dont ton cardio se souviendra.
Saint-Étienne : Nature dans ta poche
Souvent sous-estimée, Sainté te colle aux tripes avec son côté brut. Le Pilat n’est qu’à une enjambée. Balade à Chaubouret, parapente à Doizieux ou via ferrata pour les cœurs bien accrochés. Pas de bling-bling ici, juste la terre, l’altitude, et ce qui palpite en toi.
Le Havre : Fuite vers les falaises normandes
Depuis Le Havre, c’est droit vers Etretat. À peine une heure, et tu marches sur les lignes blanches de notre histoire naturelle. Falaise d’Aval, d’Amont, criques secrètes. C’est la mer qui se mange ici. Même les goélands ont l’air plus philosophes.
Avignon : Entre vignes et canyons
Fuis les remparts et va t’aventurer du côté des gorges du Toulourenc, du Ventoux ou du Luberon. Randonnées, balades à cheval, dégustations à flanc de colline. Tout ici se savoure lentement. Comme les couchers de soleil sur les champs de lavande en juillet.
Dijon : Bien plus que de la moutarde
Ah, la Bourgogne ! Depuis Dijon, les escapades sont infinies. L’Auxois et ses collines douces, les vignobles qui t’éclairent le cœur, ou le parc du Morvan, brutal et tendre. Tu peux courir autour du lac des Settons ou lire au bord du Saut de Gouloux. Rien à vendre ici, tout à ressentir.
Angers : Le Maine, version romantique
Ici, la Loire est reine. File à vélo sur La Loire à Vélo, chaque village est un poème. Tu peux dormir en cabane, pique-niquer au bord d’un champs de tournesols, ou marcher pieds nus dans les marais de Brière.
Nîmes : Arènes et horizons brûlants
Nîmes, c’est le carrefour du feu. Au nord le causse — aride, somptueux. À l’est le Ventoux, verticalité amoureuse. Et puis les Cévennes, ce foutu paradis. Chez moi, c’est là-bas que je laisse mon cœur chaque fois que je repars. Un bâton de marche, de l’eau fraîche, et cette sensation que l’on est plus vivant que jamais.