Collagène def : tout ce qu’il faut savoir avant de voyager

Collagène def : tout ce qu’il faut savoir avant de voyager

Collagène et grands départs : pourquoi ce mot étrange va vous sauver en voyage

J’étais quelque part entre Lima et Cusco, coincée dans un bus brinquebalant sur une route plus sinueuse qu’un esprit tourmenté par un chagrin d’amour, quand j’ai compris. Compris que mes genoux grinçaient plus fort que les suspensions. Que ma peau, pourtant caressée par le vent sacré des Andes, semblait en crise existentielle. Et que peut-être, juste peut-être, mon corps réclamait quelque chose que ni le maté ni les prières incas ne pouvaient lui offrir : du collagène.

Avant que vous ne leviez un sourcil sceptique (oui, je vous vois), laissez-moi vous embarquer dans ce voyage insoupçonné, entre science douce, rituel de globe-trotteuse et vérités qu’on préfère parfois ignorer. Parce que partir à l’aventure, c’est aussi écouter ses rides, ses articulations et son énergie. Oui, les siennes.

Mais au fait, c’est quoi le collagène ?

Imaginez que votre corps est un vieux hamac suspendu entre deux cocotiers. Le collagène, c’est les cordes. Si elles flanchent, vous vous retrouvez le dos dans le sable, et l’image bohème s’écroule. Techniquement, c’est une protéine structurelle. Elle compose environ 30 % de toutes les protéines présentes dans votre organisme. Elle maintient la peau ferme, les os solides, les tendons élastiques, les articulations bien huilées.

Il en existe une trentaine de types, mais ce sont surtout les types I, II et III qui nous intéressent quand on s’apprête à crapahuter sur les sentiers de Patagonie ou à dormir sur des tapis de riz en Thaïlande.

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Pourquoi il faut y penser avant de voyager ?

Les voyages, c’est magique. Mais c’est aussi :

  • Des nuits écourtées par les ronflements d’un mec en dortoir
  • Des randos en altitude qui réveillent chaque genou comme une alarme non sollicitée
  • Des expositions prolongées au soleil, au vent, au froid, à la pollution urbaine — parfois tous en même temps

Tout cela accélère un phénomène bien connu : la baisse naturelle de notre production de collagène, qui commence dès l’âge de 25 ans (rendez-vous compte, à cet âge-là j’apprenais encore à monter ma tente correctement…). Résultat : peau déshydratée, articulations douloureuses, perte d’élasticité, fatigue générale. Le combo parfait pour faire du sac à dos une torture médiévale.

Les bénéfices concrets pour le voyageur averti

Ce n’est pas un remède miracle, mais ne sous-estimez jamais ce que de bons niveaux de collagène peuvent faire pour votre odyssée. Voici quelques super-pouvoirs qu’il peut vous conférer :

  • Une peau plus résistante aux agressions climatologiques : vent du Sahara, sel de l’Atlantique, clim birmane infernale — la peau prend cher. Le collagène aide à préserver cette barrière.
  • Des articulations qui suivent vos lubies : marcher 15 km par jour avec un sac de 12 kilos ? Merci, collagène type II.
  • Une convalescence express : petit bobo, cheville tordue, ampoule qui dégénère ? Une bonne régénération tissulaire ne fait jamais de mal.
  • Une masse musculaire plus stable : souvent négligée, elle est pourtant cruciale quand vous enchaînez des efforts variés — kayak, vélo, escalade…

Je vous épargne l’anecdote des 40 km à pied en Islande : sans supplémentation, je n’aurais probablement pas fini ce trek. C’est moche à admettre, mais ce sont parfois les molécules invisibles qui deviennent nos meilleures coéquipières.

Comment en apporter suffisamment à son corps ?

La bonne nouvelle, c’est que le collagène se trouve dans votre assiette :

  • Les bouillons d’os : le grand classique. Dans certaines cultures, c’est presque un élixir sacré.
  • Le poisson (avec la peau), les œufs, la gélatine naturelle
  • La vitamine C : elle facilite la synthèse endogène de collagène. Fruits frais, peppers… ou complément.
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Mais soyons honnêtes. Quand on part plusieurs semaines voire mois à l’étranger, difficile de se concocter une soupe d’arêtes ou d’emmener ses poules. C’est là que les compléments de collagène hydrolysé entrent en scène. Faciles à emporter, sous forme de poudre ou de gélules, ils se fondent dans un smoothie matinal sur une plage ou dans un café péruvien avec vue sur la cordillère.

Quels types de collagène pour quels besoins ?

Petit mémo pour les non-initiés :

  • Type I : peau, tendons, os – c’est le collagène « beauté/résistance » par excellence. Idéal pour celles et ceux qui veulent rayonner sur les routes et limiter les dégâts liés au soleil et à la poussière.
  • Type II : articulations et cartilage – parfait pour les sportifs nomades, les baroudeurs, les trekkeurs qui ont besoin de genoux en béton armé.
  • Type III : organes internes, vaisseaux sanguins – plus rare dans les compléments, mais très complémentaire au type I.

Je privilégie personnellement les mélanges marins et bovins (après avoir fait la paix avec leur origine), en poudre à ajouter dans ma gourde du matin – ça ne sent rien, ça ne gêne pas, et j’ai la sensation de fortifier mon corps de l’intérieur.

À intégrer dans votre routine nomade

En voyage, la discipline, c’est la souplesse. Mais je vous partage ma routine minimaliste qui pourrait bien vous inspirer :

  • Un sachet de collagène hydrolysé dans mon sac (marin ou bovin selon le lieu)
  • Un petit flacon de vitamine C naturelle (acérola ou camu camu)
  • Une application quotidienne au réveil ou après effort

Parce qu’il suffit de 5 minutes à l’aube, quelque part en Cappadoce ou sur une terrasse à Pokhara, pour nourrir ses fondations. Et se dire, en silence, qu’on prend soin de soi même loin de tout.

Attention aux pièges marketing

Dans la jungle des produits de santé, j’ai failli me faire avoir plus d’une fois. Les étiquettes flashy, c’est comme les plages désertes des brochures touristiques — souvent trop belles pour être vraies.

  • Vérifiez le dosage : en dessous de 2,5 grammes/jour, vous risquez l’effet placebo deluxe.
  • Regardez la source : marin, bovin, porcin — chacun ses préférences, mais toujours traçable et purifié.
  • Compléments sans additifs : évitez les sucrettes et arômes artificiels.
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Et surtout, rappelez-vous que le collagène ne remplace pas une hygiène de vie décente. Si vous passez vos nuits à boire des rhums douteux sur des rooftops et que vos repas se résument à des chips de stades mexicains, même le meilleur peptide ne pourra rien pour vous. True story.

Les limites à connaître

Je ne vous vends pas une fontaine de jouvence encapsulée. Le collagène ne va pas vous sauver d’un sac à dos mal ajusté, ni réparer une cheville fracturée. Il ne remplace pas une sieste bien méritée. Et surtout, ses effets se ressentent dans la durée.

Comptez 3 à 6 semaines pour commencer à percevoir une différence. C’est le pacte : régularité, patience, confiance.

Et comme toujours, si vous avez des pathologies particulières ou un traitement médicamenteux, échangez avec un pro avant de compléter – comme vous demanderiez à un guide local avant de vous aventurer en dehors des sentiers battus.

L’art doux de voyager avec plus que son sac

On parle beaucoup de minimalisme, de partir léger, de ne garder que l’essentiel. Mais parfois, ce qui est essentiel ne pèse rien et change tout.

Un sachet de poudre blanche sans histoire, glissé dans une poche intérieure de sac. Une habitude invisible. Un geste qui murmure : « Je t’écoute, mon corps malmené par tant de climats, de sueurs, de rêves. »

Peut-être qu’on ne rapporte pas de collier à ses cellules. Mais on peut leur offrir un peu de ce fil de collagène, symbole de ce que l’on garde en soi quand on apprend à aimer la route sans s’y perdre.

Prenez soin de vos articulations, de votre peau et de ces parties de vous qui vous soutiennent sans rien dire. Même l’aventurière la plus intrépide a besoin d’une infrastructure solide quand le monde vacille.

Et si un jour, au sommet d’un volcan ou au creux d’un hamac balinais, vous sentez que ça tient, que vous tenez… n’oubliez pas de remercier cette petite molécule discrète. Elle voyage avec vous.

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