Top 10 à faire à Los Angeles : entre nature, plages et quartier stars

Top 10 à faire à Los Angeles : entre nature, plages et quartier stars

Grimper sur les collines d’Hollywood, les mollets râlant leur peine

Los Angeles, cette ville-fantôme aussi étincelante qu’un écran de cinéma, m’a happée par ses contrastes. J’y suis arrivée un matin flou de juin, les yeux pleins de promesses et les baskets déjà prêtes à mordre les côtes. Première halte évidente : le mythique Hollywood Sign. Oui, cliché. Mais parfois, il faut plonger dans les évidences pour en mesurer la profondeur.

Le sentier le plus gratifiant pour atteindre les hauteurs, c’est celui de Griffith Park. Pendant la montée, les odeurs de sauge blanche flirtent avec le vent, et le soleil californien, ce coquin, joue à cache-cache entre les eucalyptus. En haut ? Une vue dégagée sur une ville sans fin, une vibration étrange dans le ventre : mélancolie et adrénaline mêlées.

Arpenter Venice Beach et sentir la folie douce de la jungle urbaine

Venice, c’est un peu l’enfant punk de Los Angeles. Ici, les skateurs volent au-dessus du béton comme des oiseaux sans attache, pendant que les musiciens déjantés se la jouent Jim Morrison en carton-pâte. Rien n’est prévu, tout est performance.

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Baladez-vous sur la promenade, mais surtout perdez-vous dans les Venice Canals, ces petits détours d’eau bordés de jolies maisons où l’on croise un kayak paumé ou un chat endormi sur une barque. Ça sent la lagune, le silence, l’étrangeté familière. Et soudain, Los Angeles devient Venise — ou du moins, elle s’amuse à y croire.

Plonger dans l’univers des stars au Griffith Observatory

Même si vous n’avez jamais lu une ligne sur l’astronomie, le Griffith Observatory vous donnera envie de caresser les étoiles du bout des rêves. Perché au sommet d’une colline, il vous offre un panorama dans lequel la ville se la joue galaxie urbaine. À la tombée du jour, quand les ombres s’étirent mollement contre la skyline, les lumières s’allument une à une comme des lucioles insomniaques.

Je me suis retrouvée figée devant le planétarium, un frisson le long du dos. Ce n’était pas le froid, ni le vent — juste le vertige de l’univers. Et puis, bien sûr, les références à La La Land, parce qu’on ne se refait pas.

Manger comme une star à Grand Central Market

L.A., ce n’est pas seulement les smoothies instagrammables et les salades sans gluten. C’est aussi un feu d’artifice gustatif qui se déchaîne au Grand Central Market. Au cœur de Downtown, cet endroit sent la viande grillée, le café corsé et les tortillas chaudes. C’est un joyeux chaos, une ruche de saveurs.

Je vous recommande de tester les tacos chez Tacos Tumbras a Tomas, ou les sandwichs au pastrami incroyablement généreux de Wexler’s Deli. Croyez-moi, on y revient. Avec l’envie de poser bagage, au moins le temps d’un plat.

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Chevaucher les vagues à Malibu

Parce qu’il y a des jours où l’on veut sentir sa peau contre l’océan, sans protection, sans filtre — juste soi et cette masse bleue immense. Malibu est une pause dans l’effervescence, un havre où même les surfeurs semblent méditer entre deux rouleaux.

Je me suis initiée au surf à Surfrider Beach. J’ai bu la tasse trois fois, j’ai ri, j’ai crié, j’ai volé un instant. L’eau était fraîche, mordante, la planche presque une bête sauvage sous moi. Mais quel sentiment de liberté quand, l’espace de quelques secondes, j’ai glissé sur la vague comme une plume salée. Électrique.

Explorer les mille visages du quartier d’Arts District

Si Downtown L.A. a un cœur qui bat au rythme de l’art brut, c’est dans l’Arts District. Ancien quartier industriel devenu épicentre créatif, c’est un terrain de jeu pour les amateurs de murals gigantesques, de galeries alternatives et de cafés où chaque latte est une œuvre d’art.

Je me suis perdue dans ces ruelles couvertes de graffitis, j’y ai rencontré un potier qui m’a offert une tasse en argile rugueuse, et un barista qui récitait Cummings entre deux cappuccinos. Ce quartier sent la rébellion douce, le café fort et la peinture fraîche.

Sentir le souffle du désert à Runyon Canyon

Moins fréquenté que Hollywood Hills mais tout aussi saisissant, Runyon Canyon est mon péché mignon de randonneuse éprise d’espace. Ici, les collines se déplient comme un livre ancien, strié de sentiers poussiéreux. Une sueur douce sur le front, une pupille dilatée par la lumière.

J’y ai croisé des joggeurs trop beaux pour être vrais, des chiots mieux équipés que moi, et un coyote en fin d’après-midi. C’est là qu’on sent que Los Angeles est aussi une ville de terre, un ventre chaud qui palpite sous la modernité.

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Revivre les frissons du cinéma au TCL Chinese Theatre

Marcher sur les traces de Marilyn, Bogart ou DiCaprio, c’est un peu kitsch… mais quel frisson ! Devant le TCL Chinese Theatre, les fameuses empreintes de main et de pied dans le ciment déclenchent des sourires et des cliquetis d’appareils photo, mais aussi un drôle d’attachement.

Je me suis sentie toute petite devant leurs chaussures. Pourtant, c’est là que réside toute la magie : rendre humaine cette démesure hollywoodienne. En plus, la façade du théâtre est à couper le souffle, un pur bijou d’architecture chinoise flamboyante au milieu du chaos urbain.

Rêver les yeux ouverts au Getty Center

À flanc de colline, le Getty Center trône comme un navire immobile fait de pierre blanche et de lumière. Ce musée, en plus d’abriter une collection d’œuvres impressionnantes (Van Gogh, Turner, Monet), offre surtout un moment de paix suspendu.

Les jardins sont dessinés comme des poèmes végétaux, et les vues depuis les terrasses donnent envie de peindre, d’écrire, de s’allonger et de ne rien faire. Ici, le temps ralentit. On respire. On contemple. On recommence à rêver.

Capturer un coucher de soleil sur Santa Monica Pier

La roue tourne, littéralement, sur le Santa Monica Pier. Vers 18h, elle s’embrase sous les derniers feux du soleil. Ce moment-là n’a rien d’original, et pourtant… j’y ai pleuré. Éreintée par la journée, les pieds pleins de sable et le cœur un peu trop dilaté.

Autour, les familles mangent des corn-dogs, les couples font des selfies devant la grande roue, les enfants rient, et le Pacifique engloutit doucement le soleil. Ce théâtre de la banalité devient sublime. C’est ça, Los Angeles aussi. Une mosaïque de moments suspendus, toujours en équilibre entre superficialité et transcendance.

Alors, que vous soyez addict aux films, mordu·e de nature ou avide de sensations pures, L.A. a une face pour vous. Et si vous la cherchez assez profondément, elle vous en révèlera une de vous-même que vous n’attendiez pas.

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